Abstract
Le traitement militaire de la question sécuritaire a d’ores et déjà montré ses limites. L’Union européenne, par contre, a plus raisonné en termes de sécurité coopérative en associant des initiatives PESC/PESD à des initiatives Justice et Affaires Intérieures et en développant simultanément, sous l’impulsion de la Présidence belge, la dimension “dialogue des cultures et des civilisations”. Une grande partie de la problématique de la présente analyse réside dans le caractère novateur de la sécurité coopérative et dans l’évolution de la définition et du concept même de sécurité qui s’est opérée suite à la fin de la guerre froide. De nombreux acteurs de la société civile et les institutions parlementaires euro-méditerranéennes ont un rôle évident à jouer en matière de sécurité coopérative. Il conviendrait dans l’idéal de fédérer ces liens et contacts autour de quelques thèmes prioritaires tels que : Droits de l’homme, Etat de droit, gouvernance et “co-ownership”, Dialogue et coopération interculturels, inter-religieux et entre médias, Dialogue, stabilité et cohésion dans les domaines sociaux, Immigration clandestine et traite des êtres humains, trafic de stupéfiant, criminalité transnationale, terrorisme.