Abstract
Le roi Mohamed VI du Maroc avait promis, lors de son accession au trône en 1999, une série de réformes visant à démocratiser la monarchie. Le Mouvement du 20 février 2011 a brutalement relancé le débat sur les réformes politiques. Mohamed VI a promis un train de mesures dont des élections législatives anticipées devant conduire à un parlement issu d´élections libres. La nouvelle Constitution vise à renforcer les pouvoirs du Parlement et du Premier ministre. Le monarque, néanmoins, conserve des prérogatives très étendues dans tous les domaines touchant à la souveraineté nationale. Ces réformes montrent dès lors que le Maroc ne s´oriente pas vers une monarchie parlementaire mais vers un nouveau régime autoritaire dont le fonctionnement reste à déterminer.